Allez, je vais essayer de faire pleurer les foules : quand j’étais petite je n’avais pas de Barbie. Bon, c'est vrai, j’avais des poupées, mais mes parents étaient contre les Barbies, cette poupée qui risquait de me donner une mauvaise image du corps de la femme. À l’adolescence, j’ai acheté des magazines féminins et tout est rentré dans l’ordre : je suis devenue complexée comme tout le monde ! Ouf !
J’aime donc beaucoup regarder les projets artistiques autour de cette poupée, que ce soit ceux qui la rendent trash ou ceux, comme Jocelyne Grivaud, qui en profitent pour jouer autour de l’évolution de l’idéal féminin.
Sur son site, on peut ainsi y voir Barbie revisitant la célèbre photographie de Man Ray, le violon d’Ingres. Ici, Barbie souffre clairement d’un manque de forme pour rendre l’effet « violon » !
Ou Barbie revisitant le tableau de Vermeer, la jeune fille à la perle.
L’adaptation de la Vénus de Milo démontre de façon flagrante l’évolution des canons de beauté.
Et petit dernier pour la route, car on ne peut pas détourner des tableaux sans toucher à la Joconde! Le sourire niais et confiant de Barbie faisant face au sourire énigmatique de la Mona Lisa.