Un préservatif facile à mettre ou comment un alcoolique bat les meilleurs en R&D

J’ai des collègues formidables, si si ! Ils envoient toujours le lien qui fait rigoler au moment où il faut. Et là qu’est ce qu’on m’envoie, un article parlant d’un nouveau préservatif facile à mettre et penser pour les bourrés !

Alors pour résumer vite fait l’article, le principe est simple : quand on est bourré se concentrer sur le fait de mettre un préservatif est difficile, donc il fallait trouver une solution ! Quel est l’intérêt de boire à une soirée, de séduire une personne, de réussir à l’amener chez soi et de ne pas réussir à mettre son préservatif ? Trop ballot ! Alors pourquoi ce préservatif serait plus facile à mettre ? Car il aurait deux petites languettes qui rendraient le préservatif plus maniable, et surtout impossible de se tromper de sens !

Mais pourquoi avoir attendu qu’un alcoolique américain se penche sur le sujet, s’il suffisait de mettre deux petites languettes pour simplifier le produit ? Car depuis le départ le préservatif souffre de ses deux principaux défauts : le manque de sensation et le fait que, non, ce n’est pas si facile que ça à faire glisser. Les marques ont réussi à affiner le latex jusqu’à obtenir ce qui pouvait se faire de mieux question solidité et finesse, ils ont même pu y ajouter des rainures, des petits picots pour la sensation, etc. Mais alors deux putains de languettes, ce n’était pas possible d’y penser ?!  Comment expliquer ce grave manquement ? Ce type de préservatif ne devrait pas être réservé aux bourrés, mais devenir la nouvelle norme. Il y a des mystères dans la conception de produits qui sont étonnants. Où sont les designers ?

PS : Ce serait bientôt disponible en France. Qui se dévoue pour tester ?!